Facteurs clefs pour la Faisabilité et l’Adaptabilité de la méthode six sigma

La méthode Six Sigma, très appréciée des grandes entreprises, ne fait pas l’unanimité des PME et PMI Françaises : trop lourde, trop américaine et trop coûteuse sont autant de facteurs qui ralentissent considérablement son intégration sur le marché Français – proposé par David BRUN

Quelques éléments

La méthode Six Sigma, très appréciée des grandes entreprises, ne fait pas l’unanimité des PME et PMI Françaises : trop lourde, trop américaine et trop coûteuse sont autant de facteurs qui ralentissent considérablement son intégration sur le marché Français.

En effet, le coût représenté par l’investissement méthodologique pour la formation de Master Black-Belt ainsi que pour l’apprentissage pratique freine les PME/PMI.

De plus, le faible retour sur investissement obtenu du fait de la non reproductibilité d’un processus d’un site à un autre en rende son utilisation peu rentable.

Malgré cela, la méthode Six Sigma, d’une discipline très rigoureuse mais redoutablement efficace, peut permettre aux PME/PMI d’optimiser la performance de ses processus et accroître la satisfaction de ses clients et s’assurer ainsi une meilleure position sur un marché concurrentiel.

En réalité, pourquoi une PME/PMI ne pourrait pas intégrer la méthode Six Sigma par une stratégie organisationnelle axée sur la production, une d’entreprise orientée sur l’implication du personnel au travers une culture de mesure et de performance et ainsi réduire et maîtriser la variabilité de leurs opérations ? C’est à cela que j’ai réfléchi durant cette étude.

Evolutions actuelles

La nouvelle Norme ISO 9001 version 2000 peut servir de tremplin pour optimiser les processus opérationnels grâce à l’outil : cartographie des processus et par la dynamique de l’amélioration continue.

Il en découle un modèle de Faisabilité et d’Adaptabilité de la méthode Six Sigma pour les PME/PMI. L’analyse de la Faisabilité sera orient aux travers du développement d’un système d’excellence industrielle et l’Adaptabilité à partir d’un modèle axé sur la stratégie de ratio de Valeurs ajoutées et de non-valeur ajoutée.

En effet, le KAIZEN (moteur de l’approche LEAN) vise une amélioration incrémentale par la résolution de problèmes simples, une présence terrain au quotidien pour l’encadrement et l’élimination de sources de non valeur ajoutée peu complexes.

Six Sigma, pour sa part, vise plutôt une amélioration plus notable du processus en place par la résolution de problèmes complexes et la réduction de la variation des procédés/processus.

Six Sigma peut être aussi, en occident, une passerelle vers le re-engineering dès lors que l’on constate que le processus actuel ne permet pas de répondre aux attentes des clients et qu’il faut en revoir la conception (utilisation du DFSS possible).

Les enjeux

De ce fait, l’importance de la bonne réalisation d’un chantier 5S, de la mise en place d’îlots autonomes et de la cartographie de processus sont autant d’éléments qui permettent de vérifier et évaluer si la rigueur, l’implication du personnel, et l’existence d’une culture de mesure et de  performance sont en place en tant qu’éléments acquis et exploitables pour le lancement d’un projet comme six sigma.

L’enjeu est maintenant de convaincre les responsables de PME/PMI de trouver en ce modèle, une méthode et des outils correspondants à leur stratégie d’entreprise et leur permettant de se préparer au mieux à l’arriver de Six Sigma.

Ceci est un résumé de la thèse professionnelle que j’ai réalisée et qui est disponible. Pour en savoir plus, contactez moi directement.

Un outil en support de la démarche : http://www.intraknow.com/?portfolio=intraimprovement
Cet outil permet également de piloter l’approche ISO9001