Management de projet et management de connaissance pour développer l’innovation

Développé à partir de la fin des années 80, le fonctionnement en mode projet devient nécessaire si on veut pouvoir développer l’innovation. Associée à une démarche collaborative de veille et de capitalisation de connaissance, ces méthodes seront déterminantes pour organiser votre stratégie de différentiation.

Evolution du contexte

De nombreuses entreprises sont aujourd’hui confrontées à des difficultés croissantes d’organisation qui handicapent leur efficacité interne et font ainsi perdre des points cruciaux de compétitivité. De nouveaux besoins apparaissent :
– partage, structuration et diffusion de l’information,

– mise en oeuvre au quotidien de méthodologies collaboratives

– développement de l’efficacité des équipes de travail
augmentation de l’efficacité des processus internes


Le nomadisme salarial associé à l’évolution de la pyramide des ages fait que la majorité des entreprises est confrontée à CT et MT à un déficit de connaissances et de savoir-faire de plus en plus évidents (perte de savoir-faire clé, turn-over, externalisation, …).


Jusqu’à 2005/2006, seules les entreprises les plus innovantes avaient intégré dans leur fonctionnement ces approches. Leur mise en œuvre était souhaitable … elle devient aujourd’hui nécessaire.

Quelques rappels sur le management de projet

Gérer un projet, c’est planifier, organiser, suivre à partir d’une méthode analytique permettant de donner une vision à la fois globale et détaillée du projet.

 

Manager un projet, c’est animer des compétences transverses, anticiper et décider à partir d’une vision globale et détaillée, dynamique et systémique, avec pour objectif d’atteindre un résultat escompté.

Souvent le projet est vécu comme une organisation temporaire pour atteindre un objectif, dans un contexte déterminé et conduit par un acteur plus ou moins associé à une équipe.

Alors qu’il s’agit d’un mode de management à part entière ou la noition de contrat d’engagement, de confiance, et de liberté individuelle sot des valeurs clé.


La mission du chef de projet sera donc de mener le bateau à bon port, en prenant en compte les exigences et contraintes, internes comme externes.

Quels changements sur le mode d’organisation ?

Toutes les entreprises vont devoir changer leur mode d’organisation dans les 3 ans ! Les moins avancées ont une organisation matricielle, dans laquelle les chefs de projet n’ont quasiment jamais de pouvoir décisionnaire.

 

En mode projet, les rôles doivent être inversés. Une fois le cadrage précis réalisé (enjeux, contexte, contraintes, moyens, …), le chef de projet devra prendre lui-même de nombreuses décisions.

La gestion de projet est elle différenciante ?

En d’autres termes permet-elle de vraiment faire la différence par rapport à la concurrence ? Les pays développés sont très riches en compétences, techniciens et ingénieurs. La difficulté consiste donc à les faire travailler ensemble avec efficacité.

 

C’est le mode de management qui permet de faire la différence. Je serai donc tenté de répondre de 2 façons :

1-       soit les concurrents sont déjà organisés et dans ce cas la différence existe déjà … mais pas dans le bons sens.

2-       soit les concurrents ne sont pas encore bien organisés et dans ce cas la différence peut se faire demain mais cette fois ci à votre avantage !

Gérer la connaissance pour quoi faire ?

La connaissance est l’élément clé conditionnant la valeur et la réussite de l’entreprise. Elle est le fruit de plusieurs activités essentielles : la veille, la valorisation de l’expérience, le partage des savoirs et des savoir-faire…

 

Une méthode outillée vous permettra de structurer la connaissance de votre organisation et de développer des pratiques de veille et de Knowledge Management

La problématique de la gestion de connaissance

Devant la multiplicité des sources d’information, des documents échangés et des productions réalisées, il devient de plus en plus difficile de pouvoir accéder rapidement et de manière qualifiée à des sources d’information.

 

La difficulté rencontrée lorsqu’on aborde ce domaine est de pouvoir :

– identifier les sources de connaissance représentant de la valeur pour l’entreprise

– organiser le partage efficace de ces sources

– définir les règles de bonne pratique et de confidentialité

La centralisation et le partage des connaissances clé de l’entreprise permet ainsi de valoriser de manière objective et tangible le savoir-faire de l’entreprise, ce qui permet d’en faire un outil essentiel pour la prise de décision.

Gestion de projet et gestion de connaissance : quelle valeur pour l’entreprise ?

La question n’est plus aujourd’hui de savoir s’il faut mettre en place des outils et des méthodes dans ce domaine mais de savoir comment le faire de manière efficiente, sachant que vos concurrents l’ont probablement déjà fait et que cela leur permet de gagner en efficacité et en performance.

 

Globalement, le coût de mise en œuvre de ce type d’approche représente 0.1 % du CA de l’entreprise (ou 1 pour 100 !). Par rapport aux résultats attendus, le rapport est donc au moins de 2 € pour 1 € investit. LA question de coût est donc accessoire.

Conclusion

Toute entreprise qui n’aura pas dans les 3 années qui viennent structuré de manière très opérationnelle leur innovation en s’appuyant sur ces 2 piliers se verra définitivement distancée par ses concurrents.